« Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui. »
Colossiens 2 : 9, 10.
Textes choisis : Colossiens 2 : 6-15
Ce verset a suscité de fausses idées et des incertitudes chez beaucoup de gens. Pourtant, ce texte est facile à comprendre, si nous nous rappelons que la « plénitude de la déité » ou mieux dit la « divinité » était réellement en Jésus ; car ce n’est seulement qu’après sa résurrection qu’Il obtint et fut le seul à avoir la nature divine, la vie en soi, auprès de Dieu, c’est-à-dire qu’Il ne dépendait plus d’une source de vie extérieure.
Les faux enseignements des ténèbres du Moyen Âge firent croire qu’il fallait attribuer à tort au mot « déité », l’idée non biblique qu’il y avait un Dieu possédant plusieurs corps, mais une seule tête.
Jésus-Christ a été choisi par Dieu pour être la Tête de l’Église. Pendant tout l’âge de l’Évangile, Il a été le porte-parole et le guide des membres du corps de l’Église (les Élus). C’est Lui qui achèvera le plan de Dieu dans le royaume millénaire et rétablira toute l’humanité en la délivrant du péché et de la mort. Car : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » – Matthieu 28 : 18.
L’apôtre des Gentils, Paul, demande aux saints membres de l’Église de Colosses d’écouter son conseil : « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâce. » – Colossiens 2 : 6, 7.
Comme notre Seigneur, nous devons être vainqueurs et remporter la victoire, pour avoir part avec Lui au royaume béni. Ne devrions-nous pas tout mettre en œuvre pour être dignes de la justification que nous avons obtenue par le sacrifice de Jésus ? Oui, nous voulons « marcher avec Lui » et imiter sa foi et sa justice.
Nous vivons actuellement dans un temps où les tentations sont nombreuses. Les paroles de l’apôtre aux frères de Colosses n’en sont que plus importantes pour nous. Elles nous disent : Attention, ne soyez pas la proie de quelqu’un qui vous détourne par la philosophie, par de vaines tromperies, selon les traditions des hommes, les rudiments du monde et pas selon Christ (verset 8). Aucune sagesse humaine ou philosophie vaine ne peuvent, de nos jours, ébranler notre profonde confiance en notre Seigneur. « Car, il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » – Matthieu 24 : 24.
Plus loin, l’apôtre parle aux frères de Colosses de la circoncision. « …Vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair : ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix. » – versets 11-14.
La circoncision avait été ordonnée par Dieu au peuple d’Israël. Étant le peuple de l’alliance, son obéissance à Dieu, à ses commandements, était mise à l’épreuve, ainsi que son renoncement au péché. Pour les Juifs, la circoncision était devenue une cérémonie sans grande valeur. Paul essayait d’éclairer le peuple du Seigneur sur l’importance de la circoncision spirituelle. Il leur expliquait que les vrais Chrétiens étaient la semence spirituelle d’Abraham et héritiers des promesses spirituelles. Pour la semence naturelle d’Abraham, peuple de l’alliance, séparé des autres nations, il était indispensable de croire à la circoncision ; de même la semence spirituelle d’Abraham, le peuple personnel de Dieu, doit comprendre la signification antitypique de la circoncision du cœur, et la séparation du monde et du péché qui en dépend. Soyons zélés pour les bonnes œuvres. – Romains 2 : 28, 29 ; Tite 2 : 14.
Préservons notre foi, portons notre croix et suivons notre Seigneur, jusqu’au bout de notre chemin !
TA – Février 1980