Actes 3 : 19—21.
« Les aires se rempliront de blé et les cuves regorgeront de mout et d’huile.» — Joël 2 : 24.
Cher frère: J’ai le bonheur de recevoir les sermons du cher frère Russell publiés par un journal de Red Deer (Alberta), Canada. J’en jouis tellement, mais lorsque je cherche à faire partager ma joie à d’autres je trouve si peu de gens qui s’intéressent réellement et c’est ce que je ne puis comprendre, ces choses me paraissent si glorieuses…. Je n’ai pas non plus réussi dans mon plan de rassembler quelques chrétiens pour lire ensemble l’Aurore du Millénium. — On est par trop occupé dans les travaux agricoles…. Mais je me dis aussi que si le Seigneur désire se servir de moi de cette façon il m’ouvrira certainement les …..
Tout se développe ici avec rapidité, on dirait vraiment que tout se prépare pour le glorieux Millénium. Oh, que je suis heureuse que nous sommes si près de notre rédemption [finale]! Les épreuves et les chagrins n’ont rien de désolant pour moi, car mes affections sont en haut, et rien de ce qui peut m’arriver ici ne me trouble longtemps mon coeur. Que le bon Seigneur donne aussi aux miens de voir l’importance d’étudier à fond ces choses. . . . Les amitiés et salutations de nous tous.
Le blé miraculeux.
P. S. Vous serez intéressé de savoir que mon cher mari a essayé le fameux blé miraculeux, dont parlait le Watch Tower [ voir Tour de Garde No. 1, 1910], et il a parfaitement réussi: une demi livre que nous avions semé, en 1909, nous avons récolté un bushel [un boisseau, contenant passé 36 litres] de grains que nous allons semer ce printemps. C’est prodigieux de le voir si grand, si beau à côté d’autre blé.
Madame Sélina Leuba <Aiberta), Canada.
Le premier grain de blé.
« Découvrir la patrie du blé, le pays d’origine des céréales, c’était trouver le berceau de la civilisation et des premières agglomérations humaines. L’ancêtre du froment vient d’être découvert. Le blé sauvage d’où naquirent les innombrables espèces de blés a été trouvé par un jeune et savant agronome, M. Aaronsohn, dans la haute Galilée.
C’est sur les monts de Naphtalie, parmi les amandiers et les pruniers sauvages que M. Aaronsohn vit pour la première fois en juin 1906 le premier exemplaire du prototype de nos blés modernes. D’autres ne tardèrent pas à se montrer et le savant découvrit peu après de véritables champs de ce blé sauvage, tant au pied du Hermon qu’en Transjordanie. Eu 1907, dans une troisième expédition autour de la mer Morte, l’existence de nouveaux champs de ce blé primitif fut constatée dans l’ancien Moab.
Les céréales que nous exploitons actuellement, dit M. Aaronsohu, ne surgissent nulle part sans culture. Elles pourraient pendant un an ou deux au plus, survivre, mais faute de soins elles seraient détruites par la végétation spontanée.
L’ancêtre de nos blés doit être plus vivace, plus robuste que les blés de nos pays. Si on pouvait cultiver les blés ci-dessus dans les pays arides, l’importance de cette découverte serait cent fois plus grande Quelles conséquences ne résulterait-Il pas pour le monde agricole si par exemple ce blé pouvait être cultivé on Sibérie ou dans les confins du désert du Sahara.
Les blés sauvages croissent dans des terrains très rocailleux, sur les pentes de collines arides là où la terre n’a aucune épaisseur, ou tout autre végétation cesse. Aucune plante ne se contente d’aussi mauvaises conditions de sol et d’exposition. Malgré ces conditions défectueuses, ce blé sauvage mûrit de superbes épis dont un beau grain mesure 11 millimètres de long, pendant que la moyenne des blés cultivés ne mesurent que 5 à 10 millimètres. Ce blé résiste à tous les climats. On le trouve à 100—150 mètres au dessous de la Méditerranée, et aussi à 1000—1600 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur l’Hermon, frôlant presque les champs de neige
C’est là que gît l’intérêt économique de la découverte. Par des sélections et des croisements judicieux, on pourra sans aucun doute tenter d’étendre la culture du blé vers les régions déshéritées où as culture est aujourd’hui impossible.
Des essais de culture ont été entrepris par les soins du ministère de l’Agriculture des Etats-Unis ainsi que par l’institut agronomique de Bonn, Poppelsdorf, en Allemagne.”
Le Sillon Romand.