SAIS-TU TE REJOUIR DE CELA ?

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SAIS-TU TE REJOUIR DE CELA ?

« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés… » – Jacques 1 : 2.

Le mot « épreuve » de notre texte a le sens de peine ou d’affliction. Il nous montre que nous devons nous réjouir de toutes les expériences. Cette pensée peut sembler étrange, car n’est-il pas vrai pour l’homme en général que l’affliction détruit la joie de vi­vre ? Les peines et les afflictions ne sont-elles pas le sujet de toutes les plaintes et des lamentations ? Quelqu’un a-t-il déjà vu une personne se réjouir de ses afflictions ? Il est vrai que pour une personne à l’esprit charnel, ce texte peut paraître démuni de sens, mais pour les Nouvelles Créatures, il renferme une grande leçon, dans la mesure où nous voulons en bénéficier.

Lorsque nous voyons qu’une personne se consa­cre à Dieu, et que Dieu l’accepte sur la base du Haut Appel, commence alors une nouvelle vie que nous pouvons comparer aux expériences d’un apprenti. C’est alors que nous comprenons la nécessité des épreuves et des expériences. Tout comme un apprenti doit passer par diverses épreuves et des contrariétés, avant qu’il n’apprenne les leçons nécessaires, ainsi la Nouvelle Créature doit passer par de nombreuses épreuves, avant qu’elle ne soit digne de « l’héritage des saints ».

Si le prince de notre salut fut élevé à la perfectionpar la souffrance (Hébreux 2 : 10), comment ses imi­tateurs pourraient-ils parvenir à ce niveau ? Si Jésus, bien qu’Il fût Fils de Dieu, dut souffrir par nécessité, afin que par la souffrance Il apprît l’obéissance (Hé­breux 5 : 8), alors de quelle autre manière, nous, ses faibles imitateurs, pourrions-nous apprendre les leçons nécessaires ainsi que l’obéissance ? Si Dieu, dans son infinie sagesse, voyait que pour atteindre le degré né­cessaire de connaissance et d’honneur, il serait possi­ble d’y aller par un autre chemin, et non par le chemin de la souffrance, alors Il n’aurait pas conduit son Fils bien-aimé par ce chemin.

Ne soyons donc pas étonnés, si nous aussi nous sommes amenés à passer par le chemin de la souf­france et du reniement de soi. Réjouissons-nous de nos épreuves, « car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute me­sure, un poids éternel de gloire ». « Si nous persévé­rons, nous régnerons aussi avec lui » – 2 Corinthiens 4 : 17 ; 2 Timothée 2 : 12.

Toutes les souffrances nous procurent-elles « un poids éternel de gloire » ? Certainement pas, mais seulement celles que nous supportons directement ou indirectement pour la justice. « Que nul de nous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou mal­faiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui » (1 Pierre 4 : 15), car de telles souffrances n’apportent aucune gloire ; « mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. » – 1 Pierre 2 : 20.

« D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés » ; « Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » – 1 Pierre 3 : 14 ; 4 : 13.

Périodique Straz 1932-2-18.


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