Scénario du Film dramatique de la Création LA MANNE DANS LE DESERT

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Israël reçut des leçons de foi dans le désert. Dieu lui envoya la manne qui tomba la nuit, sous forme de petits grains. Il fallait du temps et de la patience pour la recueillir et la préparer ; ce fut non seulement une nécessité, mais aussi une confirmation de la sentence divine : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre ». Le travail a constitué un de nos meilleurs enseignements ; sans lui notre race serait descendue encore plus bas. Les pays dans lesquels le travail est une nécessité nous en offrent la preuve par l’intelligence plus développée de leurs habitants.

Jésus nous explique qu’Il est lui-même la manne antitypique, le pain du ciel auquel nous devons avoir part si nous voulons obtenir la vie éternelle. – Jean 6 : 48-58.

La rébellion de Koré et de ses compagnons contre les fonctions de chef de Moïse se termina par leur mort, ils descendirent vivants dans le séjour des morts (shéol). Il en sera de même pour tous ceux qui, dans la suite, s’opposeront au Messie, ils mourront de la seconde mort. – Actes 3 : 23.

Dieu envoya à Israël, d’une manière miraculeuse, quantité de cailles. Nous pensons que, selon toute probabilité, ces cailles étaient fatiguées de la traversée de la mer Rouge, qu’elles volaient à une faible hauteur au-dessus du sol et que les Israélites purent en prendre un grand nombre.

L’enseignement que nous fournit le rocher frappé, mérite de retenir notre attention. Quand le peuple fut altéré, Moïse frappa le rocher au nom de l’Eternel ; l’eau jaillit et le peuple se désaltéra. St Paul nous dit que cela fut une image prophétique de Christ qui, par sa mort, donna l’eau de la vie destinée à tous les véritables Israélites.

Une plaie de « serpents brûlants » s’abattit sur Israël. Par les instructions de Dieu, Moïse fit un serpent d’airain et l’éleva sur une perche. Les Israélites devaient jeter les yeux sur ce serpent pour être guéris. Les « serpents brûlants » sont une image du péché qui amène la mort. Par la crucifixion de Christ, Dieu a pourvu à la vie de l’humanité mordue par le péché. Christ fut traité comme un pécheur afin que, par lui, les pécheurs pussent être délivrés du péché et de la mort.

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MOISE ET LA LOI

Moïse servit de médiateur entre Dieu et Israël sur le Mont Sinaï. En cet endroit, les Israélites s’engagèrent à observer la loi de Dieu. Dieu leur promit la vie éternelle s’ils observaient cette loi d’une manière parfaite. En outre, ils eurent alors la possibilité de satisfaire aux conditions du sacrifice de la postérité d’Abraham, dont le sacrifice d’Isaac est un type et, de ce fait, hériter de la promesse : « En toi et ta postérité toutes les familles de la terre seront bénies ». – Deut. 5 : 1-6 ; Gen. 22 : 18.

Israël accepta avec empressement les dispositions de cette alliance, disant : « Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit » ; ils ne se rendaient nullement compte de toute l’importance de la loi. Jésus expliqua sa signification qui était d’aimer Dieu de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force et son prochain comme soi-même. Imparfaits comme le reste de l’humanité, les Juifs ne purent observer cette loi parfaite. N’ayant pu mériter la vie, ils ne pouvaient racheter celle des autres, ils ne pouvaient donc apporter des bénédictions à d’autres nations.

Quand le découragement s’empara d’eux, Dieu leur promit que, plus tard, Il conclurait avec eux une nouvelle alliance plus favorable, par le moyen d’un plus grand que Moïse, qui viendrait à leur secours pour les relever de leur condition déchue et les rendre dignes de servir à Dieu d’intermédiaires pour répandre ses bénédictions sur les hommes. – Jér. 31 : 31 ; Mal. 3 : 1-3.

Au temps fixé, le Messie promis, Jésus, vint, non dans toute sa gloire, selon leur attente, mais dans une humble condition, pour mourir pour le péché. « La lumière…est venue chez les siens (sa nation) et ils ne l’ont point reçue », ils le crucifièrent (Jean 1 : 11). Jésus commença néanmoins son oeuvre, la sélection d’Israël spirituel, la postérité spirituelle d’Abraham. Il accepta premièrement les Juifs fidèles (Rom. 11 : 7). Cependant ils ne furent pas assez nombreux pour former le nombre total des élus ; c’est pourquoi l’appel à faire partie de la postérité élue d’Abraham fut adressé aux gentils. Pendant plus de dix-huit siècles, Il rassembla la postérité spirituelle élue d’Abraham, les saints de toute nation et de toute dénomination chrétienne. Quand cette postérité sera au complet, formant « l’Epouse » ou « le Corps de Christ », Dieu se servira d’elle pour bénir toutes les familles de la terre, conformément à la promesse faite à Abraham. – Gal. 3 : 29.

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(Livre : The Photodrama of Creation)