« L’AMI AIME EN TOUT TEMPS » (PROV. 17: 17).
« MAIS IL EST TEL AMI PLUS ATTACHE QU’UN FRERE » (PROV. 18: 24);
« IL N’Y A PAS DE PLUS GRAND AMOUR QUE DE DONNER SA VIE POUR SES AMIS; » (JEAN 15:13).
Savez-vous ce qu’est un « AMI » ? Il est utile que vous sachiez ce qu’est un « ami ».
Le terme « ami » est une désignation du langage qui se rapporte à la relation qui existe entre deux individus. Cette désignation du langage indique comment ils s’apprécient, comment ils agissent, regardent et se comportent l’un par rapport à l’autre.
En tant que chrétien nous pouvons utiliser cette désignation du langage de deux manières différentes pour décrire la relation de personnes par rapport à la « vérité présente ».
Nous pouvons dire que quelqu’un est « un ami de la vérité ». Normalement, cela signifie que cette personne a une relation plutôt occasionnelle avec la vie de sacrifice et que très vraisemblablement, elle n’est pas consacrée selon le Haut-Appel.
Mais elle aime et respecte le plan de Dieu; ainsi donc elle est « amie de la vérité ».
Deuxièmement et c’est plus important, nous pouvons désigner quelqu’un comme « ami dans la vérité ». La partie de l’expression « Dans la vérité » implique l’alliance de sacrifice et la course vers le prix du Haut-Appel. Cet après-midi, je voudrais parler de nos amis : « Dans la vérité ». Qui a commencé à employer cette expression ? Qui a commencé à appeler les chrétiens amis ?
Qui parla d’amitié entre les membres de la classe de l’Eglise ? Je crois que cela fut introduit par Jésus. En Jean 15: 15, lorsqu’il dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelé amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père ». Nous voyons que les disciples et l’Eglise à son début adoptèrent cette terminologie par les expressions que nous trouvons dans les derniers versets de 3 Jean 15, Que la paix soit avec toi !…. les amis te saluent.
Les disciples de Jésus, ceux qui étaient dans la vérité sont appelés amis.
Il y a une très importante raison pour cela et c’est pourquoi nous allons passer un certain temps ensemble cet après-midi sur le thème des « amis » et de l’amitié. Le mot grec « PHILOS » signifie porter de l’affection pour, chérir. « PHILOS » est traduit par ‘amour » dans notre bible anglaise.
Cela aurait pu être traduit plus précisément par « amitié » ou « ami ».
Nous savons que notre Père céleste donne une importance incroyable et fondamentale au développement de l’amour. Cela doit faire partie de la nouvelle créature. Quand tout le reste sera achevé, ce sera l’aboutissement de notre connaissance personnelle de « l’amour » qui déterminera le degré de notre récompense céleste. Le « PHILOS » ou « l’amitié » est une partie de ce développement d’agapes d’amour. Une des manières d’augmenter votre amour (agape) est d’augmenter votre amitié, votre capacité d’amour, votre expression de l’amitié. Commencez par être un ami….. et cela développera l’amour (agape). Parmi les frères et sœurs parlant anglais, nous utilisons fréquemment le terme « amis »: les « amis » de Portland vous envoient leur amour. Il a été formidable d’être avec les « amis » à cette convention. Nous prions pour les « amis » lointains chaque jour.
Certaines langues ont un nombre de mots différents pour les différentes sortes d' »amis », mais dans chaque langue, on modifie les mots afin de définir les nombreux, très nombreux types d’amis qui existent : proches amis, amis intimes, amis très intimes, meilleurs amis, bons amis, amis dévoués, amis fidèles, amis de confiance, amis inséparables, amis distants, amis occasionnels, amis (tout court), anciens amis. La vraie amitié doit remplir certaines conditions. Il y a une recette pour l’amitié. Elle n’arrive pas seulement par hasard. Elle a ses ingrédients; des éléments nécessaires. La Pensée de l’Esprit est que l’on doit être intéressé par le fait d’être un ami
Nous devons être amis de Jésus. Nous devons être amis de Dieu. Et nous devons être amis- les uns envers les autres.
Savez-vous ce qu’est un « ami » ? Oui, nous devrions savoir ce qu’est un ami. Et nous devrions nous efforcer d’être de meilleurs amis. Les scientifiques nous disent que « l’amitié » a un effet actif, physique sur l’esprit et le corps, il a été prouvé que les personnes qui n’ont pas d’amis tombent malades plus souvent. Les statistiques prouvent que le taux d’hospitalisation pour troubles mentaux est de cinq à dix fois plus élevé pour les personnes qui n’ont pas d’amis. Il y a plus de personnes sans amis qui ont le cancer. Les personnes sans amis ont plus d’infections. Les personnes sans amis ont un taux plus élevé de toutes les maladies. Les personnes sans amis ont plus de dépression, plus de temps perdu dans le travail, davantage d’accidents. Si cela est vrai dans le corps naturel, biologique, il doit en être de même pour le corps spirituel ! Traduisons ces statistiques dans la vie spirituelle : ne pas avoir d’amis spirituels signifie que le taux de maladie spirituelle augmentera, de même que le taux de dépression spirituelle, d’infections spirituelles, etc… Il y a un impact réel dans nos vies si nous manquons d’amis ou …….. si nous ne savons pas être un ami pour les autres. Afin d’approfondir ce sujet, considérons trois amis de Dieu, qui se trouvent tous les trois dans le livre de la Genèse. La plus grande manifestation d’amitié fut donnée à un homme appelé Abraham. Il nous est dit que cet homme . . . Etait un ami … de Dieu ! en Jacques 2:23.Quelle relation incroyable, être appelé l’ami de Dieu! La vie d’Abraham avait des éléments importants qui rendirent possible une telle relation, une telle amitié.
Ce sont ces mêmes éléments qui sont nécessaires dans toute relation qui doit devenir amitié. Laissez-moi vous suggérer une liste de sept éléments nécessaires pour l’amitié. Si deux individus ont seulement un ou deux de ces éléments nécessaires, ce n’est pas suffisant pour une amitié solide.
S’ils ont trois ou quatre de ces éléments, cela fera d’eux des « amis occasionnels ». Cinq ou six feront de bons amis. Et si vous rassemblez les sept… Et si vous les avez dans le sens le plus fort du terme….. alors, vous êtes le « meilleur des amis ». Ce qui est d’abord nécessaire pour l’amitié, c’est « partager ». Les individus doivent partager des idées, des activités, des intérêts, des croyances ou des préférences qu’ils ont en commun. Deuxièmement ils doivent se « comprendre » mutuellement. Cela veut dire qu’ils communiquent et comprennent aussi les traits particuliers et les extravagances qui leur sont propres.
Troisièmement, ils se respectent l’un l’autre. Ils considèrent l’autre digne d’estime, de valeur. Ils croient qu’il y a quelque chose de bien chez l’autre. Quatrièmement ils « ont confiance ». Ils croient que l’autre est honnête, ils ne pensent pas que l’autre a deux faces, qu’il est un hypocrite.
Cinquièmement, ils « acceptent ». Cela veut dire qu’ils n’essaient pas de modifier l’autre. Ils le prennent comme il est. Ils n’essaient pas constamment d’améliorer l’autre. Ils tolèrent les imperfections.
Sixièmement, ils sont loyaux. Ils prennent garde l’un à l’autre. Ils sont constants, fidèles. Ils se supportent. Ils sont prêts à aider. Ils ne feraient rien qui puisse ébranler ou blesser. Septièmement, ils communiquent leur savoir et apprennent l’un de l’autre: A cause des six premiers éléments, ils ‘sont ouverts et réceptifs. Ils deviennent meilleurs grâce à leur association. Ils croissent, s épanouissent et se développent.
Dans une certaine mesure, ces sept éléments se trouvent dans une succession déterminée de priorité. Il faut partager et communiquer avant de pouvoir respecter. Il faut respecter avant de pouvoir faire confiance et accepter. Et il faut faire confiance et accepter avant de pouvoir être loyal.
Recherchons ces éléments dans l’amitié entre Abraham et Dieu. Malgré l’énorme fossé entre l’Eternel et Abraham, un fossé entre l’Etre spirituel absolu et un homme mortel, les éléments d’amitié étaient présents.
Qu’est-ce qu’Abraham « partagea » avec Dieu ? Et bien, tous deux aimaient la justice. Tous deux aimaient la miséricorde et ce qui est droit. Leurs principes étaient les mêmes; leurs intérêts étaient semblables, leurs valeurs étaient les mêmes. Ils « partageaient la vision d’un jour meilleur. Ils partageaient un type de justice et une séparation d’avec le mal. Après le fait d’avoir fondé ce « partage », il était nécessaire qu’Abraham et l’Eternel se comprennent. Il fallait qu’ils parlent le même langage de l’esprit. Ils communiquèrent. Les messages, les mots furent compris. L’intention était toujours claire. Tout message envoyé pouvait être considéré comme message reçu. Il n’y avait pas de malentendus, ni de mauvaise interprétation, ni de mauvaises informations. Si nous méditons au sujet de la promesse de bénédictions, nous voyons que la compréhension augmenta autant qu’augmenta l’amitié. En Genèse 17, verset 18, nous voyons que le premier niveau de compréhension était au niveau d’Eliézer. Abraham pensait que son serviteur devrait être de sa semence. Ensuite sa compréhension progressa jusqu’au niveau d’Ismaël. Abraham pensait que le fils d’Agar serait de sa semence.
Finalement, la compréhension progressa jusqu’au niveau d’Isaac. Plus ils se comprenaient et plus leur sentiment d’amitié croissait l’un pour l’autre. En Genèse 18 : 22-23, nous avons un dialogue incroyable entre Dieu et Abraham. C’est là qu’Abraham parle à Dieu. Osons dire qu’il débat avec Dieu au sujet de la destruction de Sodome. Nulle part en littérature, nous trouvons un dialogue plus émouvant entre un simple mortel et le plus grand Souverain de l’Univers : « Peut-être s’y trouvera-t-il 40 justes, épargneras-tu la ville ? « Peut-être s’y trouvera-t-il 20 …, sauveras-tu la ville? »
Nous voyons que s’établissent les éléments de l’amitié et qu’ils se développent.
En Genèse 18:32, Abraham dit « Oh, que le Seigneur ne s’irrite point et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s’y trouvera-t-il 10 justes?… » Il n’y a que des amis qui peuvent parler ainsi!
Le troisième élément de l’amitié était le respect. Le respect, cela veut dire que vous croyez que l’autre personne est digne de dialoguer avec vous, qu’elle a une valeur, qu’il y a quelque chose de bien chez cette personne. De tous les peuples de la terre. Dieu choisit Abraham parce qu’il respectait Abraham, il respectait son esprit et son cœur. Abraham respectait tellement Dieu qu’il déplaça sa famille de son pays, sans objection, simplement parce que Dieu lui demanda de le faire.
Quatrième élément, ils se faisaient confiance mutuellement. Là où il y a confiance, il n’y a pas de secrets. Les amis se disent tout. En Genèse 18 : 17, Dieu dit « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? ». Abraham fit confiance en Dieu en offrant la vie de son fils (Genèse 22). Dieu fit confiance à Abraham avec la plus incroyable promesse de bénédictions qu’il n’ait jamais faite (genèse 22:16).
L’élément de l’amitié numéro 5 est mon préféré. Cela est peut-être la plus grande clef pour toute amitié : accepter. Ils s’acceptèrent mutuellement. A nouveau, l’être spirituel le plus élevé dans l’univers et un nomade, un cheik du désert, s’acceptent. Abraham accepta Dieu comme il était. Il n’essaya pas de le transformer comme les dieux païens, ni de faire de Lui un dieu multiple ou un dieu en pierre, une dieu soleil. Et Dieu fit de même. Abraham était un berger, il n’essaya pas d’en faire un pharaon. Acceptez les personnes pour ce qu’elles sont. Non pas pour ce que vous voulez qu’elles soient. Acceptez leurs qualités nobles, acceptez leurs faiblesses. Ceci est la clef pour l’amitié. Ils furent loyaux l’un pour l’autre, élément n° 6. Abraham fut loyal envers Dieu pendant toute sa vie. Dieu fut loyal envers Abraham au-delà de la vie d’Abraham. Loyal envers sa semence, envers des générations sans fin. Ils se supportèrent mutuellement. Abraham fut l’ambassadeur de Dieu, Son prophète. Même les païens reconnurent que Dieu était avec Abraham. Dieu donna à Abraham un soutien physique, émotionnel et miraculeux.
Le 7ème élément est : enseigner et apprendre. Assurément Abraham apprit de Dieu, mais il est difficile d’imaginer que Dieu apprenne d’un homme. Peut-être ne s’agit-il pas exactement d’apprendre, mais Abraham fut un libre agent moral. Il était une personne créatrice et pensante. Il vint avec de nouvelles Idées. Et malgré la prescience de Dieu, Abraham n’était pas un robot. Dieu observait, acceptait et faisait ses délices des efforts quotidiens d’Abraham pour Le servir. A cause de la présence et de la croissance de ces 7 éléments, quelque chose se passa entre eux deux. Nous pourrions l’appeler l’élément final de l’amitié. Se développèrent une attention, une sensibilité, une émotion. Ils développèrent une affection l’un pour l’autre; un « PHILOS ». Ils furent « amis ». Vous remarquerez que l’amitié n’est pas de posséder l’autre personne. Dieu ne possédait pas Abraham; Abraham n’était pas une marionnette.
Abraham ne possédait pas Dieu. Il s’agissait d’une relation exclusive. Il n’y eut pas d’exploitation, pas de constantes demandes de faveurs. Là encore, il y avait ce respect réciproque. Abraham et Dieu étaient de « bons amis ». Ils furent « ce qu’il y a de mieux comme amis ». Le petit-fils d’Abraham fut Jacob. Jacob est notre deuxième exemple d’amitié. Jacob a eu un long contact avec Dieu. Mais il était un genre de personnalité totalement différent d’Abraham.
Les écrivains et historiens bibliques qui suivirent ne lui donnèrent pas l’appellation « ami de Dieu »… Mais il fut peut-être une sorte d’ami un peu différent. En cela seulement il y a une grande leçon.
Etre amis ne nous rend pas identiques. Une personne peut avoir différents types d’amis dont les personnalités et les caractéristiques diffèrent grandement. Ils peuvent être grands, jeunes, intellectuels, émotifs; dans la vérité depuis de nombreuses années ou dans la vérité depuis peu.
Dieu fut ami de Jacob même si ce dernier fut tout à fait différent d’Abraham. Vous vous rappelez les détails de la vie de Jacob; comment il obtint le droit d’aînesse de son frère aîné Esaü; de quelle tromperie il fit usage pour obtenir une bénédiction supplémentaire de son père Isaac. Comment il obtint ses femmes et comment son beau-père Laban le dupa. Genèse 28: 12 à 15 nous parle du songe que Jacob eut au sujet de l’échelle, là où l’Eternel lui parla et répéta la bénédiction à son attention. Au verset 18, il nous est dit comment Jacob dressa un monument et fit un voue pour servir l’Eternel et donner la dîme du produit de sa maison à l’Eternel. En Genèse 31: 3, L’Eternel promet à Jacob qu’il sera avec lui. En Genèse 31: 24, Dieu mit en garde le Beau-père de Jacob afin qu’il ne nuise pas à Jacob. En Genèse 32: 2, Jacob rencontra des anges. Verset 24, Jacob lutta avec un ange, et au verset 28, son nom fut changé en « Israël ». Au verset 30, Jacob dit: j’ai vu Dieu face à face et mon âme fut délivrée ». Dans les derniers chapitres de Genèse nous avons l’histoire de Jacob et de son fils Joseph. Oh, combien il aimait Joseph, le premier-né de Rachel. Vous vous rappelez la tunique de plusieurs couleurs. Il aimait Joseph comme un homme aime son fils unique. N’imaginez pas un instant que Dieu oublia combien Jacob aimait son fils.
Avez-vous vu les éléments d’amitié avec Dieu dans la vie de Jacob? Ici encore, ils « partageaient » des attributs de justice. Ils partageaient un intérêt : dans l’héritage de la famille. Le grand père de Jacob était un ami de Dieu. Ils partagèrent cette très importante promesse de bénédictions. Tous deux avaient un fils qu’ils aimaient tendrement. Ils » se « comprirent » et communiquèrent l’un avec l’autre. Parfois en rêve. Parfois en conversations. Parfois par l’intermédiaire d’anges.
Je ne l’avais pas vu en premier lieu. Mais Dieu « respectait » bien Jacob. Il voyait en lui des qualités inhérentes de bonté. Jacob faisait confiance dans les choses charnelles plus qu’il n’aurait dû le faire. Mais le fait que Dieu ait « accepté » cet homme, fut surprenant, compte tenu du manque de maturité de Jacob. Jacob était matérialiste, presque trompeur; pourtant il fut accepté par Dieu.
La loyauté n’était pas en question. Jacob « apporta son soutien » à Dieu. Il fut un autre ambassadeur. Il éleva ses enfants pour qu’ils craignent Dieu et fut le fondateur de la nation d’Israël. Et Jacob « apprit » beaucoup de cette relation. Toutes les caractéristiques et expériences s’ajoutèrent à l’attention, l’affection et l’émotion d’une amitié. PHILOS. Affection.
Au chapitre 46, la fin de la vie de Jacob était proche, il était uni à son fils Joseph et ils essayaient de décider si toute la famille devrait venir s’installer en Egypte, à ce moment-là Dieu parla à Jacob au verset 2 du chapitre 46 : « Dieu parla à Israël (Vous vous rappelez que le nom de Jacob avait été changé en Israël)….. « Dieu parla à Israël dans une vision pendant la nuit, et il dit : Jacob… Jacob, ne crains point de descendre en Egypte… Je descendrai avec toi. ». Il l’appela « JACOB », c’était son ancien nom !!! C’était le nom qu’il avait lorsqu’ils se rencontrèrent pour la première fois. Ils étaient comme deux vieux amis parlant ensemble. C’était comme s’ils avaient été en train de se serrer dans les bras l’un de l’autre. Ils se dirent adieu. Ce fut la dernière fois qu’ils parlèrent ensemble et Dieu l’avait appelé Jacob. Et Jacob n’oublia pas non plus Dieu. En Genèse 48: 14, alors qu’il était mourant, il bénit en premier le plus jeune fils de Joseph. (Rappelez-vous que traditionnellement, c’était l’aine qui était supposé recevoir la plus grande bénédiction). Pour Jacob, c’était sa manière de dire à Dieu, à son ami, qu’il n’oublia jamais qu’il n’était pas l’aine. Il était le deuxième et pourtant Dieu l’avait grandement béni. Aviez-vous remarqué quelle sorte d’ami est Dieu? Jacob était la moitié de ce que fut son grand-père. Mais Dieu était encore son ami. Ceci est une bonne leçon pour nous.
Abraham était une « super star ». Jacob était ordinaire dans beaucoup de choses. Dieu fut un ami pour tous les deux parce qu’il vit. II sentit. II fit l’expérience des sept éléments suffisamment pour comprendre vraiment, accepter, respecter ces hommes et leur faire confiance. La tendance naturelle est de vouloir être ami seulement avec les vedettes. Mais nous devons observer nos vraies relations, nous devons gratter sous la surface afin de trouver les qualités que Dieu exige pour l’amitié. La base de notre amitié en tant que frères et sœurs commence avec notre amitié individuelle avec Dieu. Jude nous dit de nous maintenir dans l’amour avec Dieu. Cela dépend strictement de nous. Dieu ne change pas. Avons-nous ce qui est nécessaire afin d’avoir une amitié avec Dieu? Que partagez-vous avec Dieu? Comprenez-vous et communiquez-vous avec Dieu? Respectez-vous Dieu? Avez-vous confiance en Dieu?… une confiance totale? Acceptez-vous chaque élément de sa volonté? Etes-vous toujours loyaux? prêts à donner ?, Impatients d’apprendre? Une fois que nous sommes amis de Dieu, nous pouvons passer au stade d’être amis des frères et sœurs sur le plan spirituel. Tout en examinant nos relations entre nous et en mettant en question chaque élément de la formule d amitié, nous pouvons percevoir pourquoi nous sommes de bons amis avec certains frères et sœurs.
Dans d’autres cas, nous pouvons voir ce qui nous empêche d’être de meilleurs amis. Il y a des frères et sœurs envers lesquels nous ne sommes pas attirés naturellement, mais si nous pouvons percevoir leur amitié avec Dieu, nous découvrons une nouvelle base d’amitié. Nous devons examiner la liste des éléments requis pour l’amitié au sens spirituel, non pas au sens du monde. Partager spirituellement, communiquer, faire confiance, accepter, être loyal, etc…… Si nous sommes incapables d’être des amis avec nos frères et sœurs en Christ, il est alors vraisemblable que cela nuira à notre amitié avec Dieu. Nous avons réellement besoin de savoir ce qu’est un ami, parce qu’il y a toutes sortes d’amis, proches, intimes, bons, meilleurs, fidèles, de confiance, inséparables. Mais hélas, il y a aussi les amis des beaux jours, les amis distants, les faux amis et ceux qui jadis furent des amis.
Une des plus tristes situations est celle de ceux qui » furent amis ». Les gens changent et de même que chacun grandit ou change de comportement, la base des sept éléments de l’amitié change (elle aussi). Nous entendons souvent la situation de quelqu’un rencontrant un vieil ami avec lequel il allait à l’école il y a quelques années. En classe, ils étaient les meilleurs amis. Mais à présent, ils se rencontrent et en fait ils ont très peu de choses à se dire. Ils ont très peu de choses en commun maintenant, rien à partager. La compréhension s’atténue et c’est pourquoi la confiance décroît; la loyauté et le soutien diminuent.
Si cela se passe au contact du monde, c’est alors une bonne chose, parce que Jacques dit que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu (Jacques 4: 4).
Mais le phénomène de « ceux qui furent des amis » peut aussi se passer parmi les frères. Il est possible que cela ne provienne que d’une absence de communication, néanmoins la fondation demeure ébranlée. Parfois une des parties enfreint une des dispositions. La confiance est brisée, il y a des actes de déloyauté, l’un d’eux refuse d’accepter l’autre. Ce sont là, tous les ingrédients de la condition de ce qu’on appelle » anciens amis ». Une des plus grandes amitiés, avec un potentiel incroyable qui se dégrada jusqu’au stade d’ « ancienne amitié »…fut l’amitié d’Adam avec Dieu. C’est notre troisième exemple en Genèse 2 et 3.
Adam fut placé dans un très beau jardin. Il y avait des arbres, non seulement fruitiers mais aussi plaisants à l’œil. Une compagne lui fut donnée. Il lui fut accordé de donner un nom aux animaux. Ce furent des manifestations de l’amitié de Dieu. Genèse 3: 8 prouve qu’ils parlaient ensemble régulièrement. Mais l’amitié d’Adam avec Eve interféra avec l’amitié de Dieu et la relation entre Adam et Dieu changea. Cette relation s’obscurcit. Il y eut une séparation. Mais cependant Dieu offrit encore des manifestations d’amitié après l’expulsion : les vêtements de peau, la promesse d’une délivrance, la naissance de Seth. Adam n’avait pas assez de composants de la formule d’amitié. Il n’eut pas suffisamment de compréhension, il n’eut pas confiance, il ne fut pas loyal….. c’est pourquoi il perdit un ami.
La tragédie de combattre les épines et les ronces et de labourer un sol maudit ne fut pas comparable à l’agonie personnelle, le vide décourageant d’avoir perdu la communication avec Dieu. Il ne le réalisa que lorsqu’il fut trop tard, Adam perdit son « meilleur ami ». Nous courons le même risque. Dans le sens spirituel, nous avons tous les mêmes possibilités: confiance insuffisante, absence de garder une même compréhension, absence de communication, manquement à la loyauté.
Il est possible que nous ne puissions pas assez partager, pas assez apporter notre soutien, pas assez apprendre à rester de bons amis avec Dieu. Dieu nous accepte comme nous sommes. Il ne demande pas la perfection. Il demande des efforts; il demande que nous nous améliorions, que nous soyons loyaux, que nous apportions notre soutien, notre affection. PHILOS. Il n’attend pas de vous d’être un génie ou une « superstar ».JUSTE UN AMI ! !
Comment puis-je dire « juste un ami » alors que le concept de l’amitié est si beau, si complet. En plus de toute notre importante amitié pour Dieu, nous sommes tous dignes d’amitié entre nous. Cet auditorium est rempli d’ « amis ». J’ai toutes sortes d’amis ici : de vieux amis, des amis de toute la vie, des amis de la famille, de nouveaux amis, de bons amis, les meilleurs amis. J’ai aussi des amis occasionnels, distants,… et peut-être si je ne fais pas attention…. d’anciens amis. Je sais que si je ne développe pas en moi-même « l’amour parfait », des « agapes » d’amour, je ne serai pas trouvé digne du prix du Haut-Appel. Mais, de ma condition déchue, je n’arrive pas à bondir pour atteindre le sommet de la perfection, l’agape d’amour. Je ne sais pas comment y arriver en une enjambée géante. Mais ce que je peux faire, ce que je vais faire …. c’est d’être un meilleur ami. Et je pense que de cette manière… j’apprendrai, petit à petit, à aimer.
Je sais que nous « partageons » tous ensemble des choses précieuses, je veux mieux vous comprendre, vous respecter plus, vous faire plus de confiance (oubliant ce qui a pu se passer auparavant), vous accepter, vous soutenir et apprendre de vous. Mes chers amis…. C’était merveilleux de partager cette semaine avec vous. Cela a été une semaine de PHILOS. Gardons présent à notre esprit, non seulement les degrés possibles d’amitié que nous tous pouvons avoir avec Dieu, comme cela fut illustré en Abraham, en Jacob et en Adam. Mais aussi, pour être membres du corps de Christ, nous devons être amis les uns envers les autres. Mettons un peu de profondeur, un peu de sentiments dans notre amitié. Exprimons la, plus intensément. Communiquons. Soyons plus loyaux, prêts à soutenir, confiants, prêts à accepter. Donnons de la signification au mot « ami » et à l’expression « les amis ».
Les amis de Portland vous adressent leur amour et leurs salutations! Il est si agréable de voir les amis de Pologne!
Je suis enchanté de voir mon amie Marie ici. Prions pour tous les amis.
J’espère que les amis recevront une bénédiction de ces suggestions.
Soyons amis, amis de Dieu.
Fr. T. K. (De bron).
L’Eternel a en horreur les hommes pervers, Mais Il est un ami pour les hommes droits;
Prov. 3:-32