Dieu veut que ses enfants fassent preuve de leur fidélité de cœur, non de leur absolue perfection.
SOMMAIRE : – Les enfants de Dieu doivent se consacrer et être engendrés de l’Esprit, ensuite ils sont éprouvés. – C’est une chose de promettre et une autre chose de remplir la promesse. – Les plans de Dieu sont d’une merveilleuse beauté lorsqu’ils sont compris. – La foi en Dieu est nécessaire. – Les enseignements de la Bible sont raisonnables. – II est important de savoir de quel côté nous sommes (ou qui nous servons). – Tous ceux qui sont engendrés de l’Esprit sont frères. – Dieu doit être le premier.
TEXTE : « C’est l’Éternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme ». _ Deutéronome 13 : 3.
Ces paroles furent adressées à Israël charnel, mais elles peuvent certainement s’adresser aussi à Israël spirituel, à tous les enfants de Dieu. Nous pouvons reconnaître que tous les disciples de Christ sont éprouvés ; Dieu veut qu’ils fassent preuve de leur dévouement. Il ne suffit pas que Dieu nous ait fait entendre l’appel céleste, le haut-appel, que, par Son Fils, II nous ait envoyé un message parlant de paix et disant qu’il pardonnera les péchés de ceux qui se donneront à Lui ; il ne suffit pas que nous comprenions qu’on peut obtenir ces bénédictions en faisant une entière consécration à Dieu par Christ ; il ne suffit pas non plus d’accepter les conditions posées par le Seigneur et de se consacrer entièrement à Lui pour faire Sa volonté ; il faut faire quelque chose de plus.
Se consacrer à Dieu, selon les Écritures, signifie donner sa vie pour faire la volonté du Seigneur ; offrez « vos corps comme un sacrifice vivant« , nous dit l’apôtre Paul (Rom. 12 : 1 ). Nous avons compris le privilège qui nous est accordé de pouvoir le faire ; nous avons accepté les conditions imposées ; nous nous sommes donnés à Dieu par Jésus-Christ, ce qui est un don bien petit. Nous nous réjouissons de ce que Dieu nous ait reçus par notre puissant Rédempteur qui nous a imputé Ses mérites pour couvrir nos défauts et nous a rendus agréables aux yeux de Dieu. Nous avons été reçus dans la famille de Dieu, nous sommes de nouvelles créatures en Christ, membres du troupeau oint, des fils de Dieu appelés à être Ses héritiers et les cohéritiers de Christ, les héritiers de la gloire, de l’honneur, de l’immortalité et de la nature divine. – 2 Cor. 5 : 17 ; 1 Cor. 12 : 12 ; Jean I : 12 ; Romains 8 :17.
Dieu a accepté notre consécration, mais ce n’est pas tout, II se propose de nous mettre à l’épreuve pour savoir si nos œuvres s’accorderont avec nos paroles. Il est plus facile de se consacrer que d’accomplir les vœux de sa consécration. Si nous nous sommes consacrés à Dieu II nous éclaire comme le dit l’apôtre Paul (Hébreux 10 : 32). Cette lumière nous vient par le Saint Esprit et par la Parole de Dieu, elle nous rend capables de connaître la longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Dieu qui surpasse toute connaissance ; elle nous donne une compréhension profonde des plans de Dieu elle nous donne une appréciation juste de ce que nous avons fait, elle nous fait comprendre ce que cela comporte pour nous maintenant et ce que nous devrons faire plus tard.
Toutes ces choses nous deviennent plus claires jour après jour, et nous comprenons toujours mieux les choses merveilleuses que Dieu a en réserve pour ses enfants fidèles ; « ce sont des choses que l’œil n’a point vues et que l’oreille n’a point entendues », des choses que Dieu nous a révélées par l’Esprit » (1 Cor. 2 : 9, 10). Si toutes ces choses s’accomplissent en nous, elles constituent notre épreuve, elles prouvent ce que nous sommes, elles font notre éducation et nous disciplinent.
Un avant-goût de la gloire future
Chaque jour nous recevons de nouvelles bénédictions ; les grâces de Dieu « se renouvellent chaque matin » et chaque soir ; Dieu prend soin de tout ce qui nous concerne. Que donnons-nous au Seigneur en retour de toutes Ses bénédictions ? Dieu a véritablement conclu une alliance avec nous ; il dit : « Rassemblez-moi mes fidèles qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice ! » ( Ps. 50 : 5 ). Nous avons consenti à renoncer à nous-mêmes, à notre volonté propre, à nos préférences en toutes choses, non seulement en paroles et en actions, mais aussi en pensées. Ce fut dans ces conditions que Dieu nous reçut pour ses enfants ; ce fut aussi dans ces conditions qu’il accepta notre Seigneur Jésus. Il devint alors le Chef de l’Eglise, Jésus fut notre Garant, c’est pourquoi le Père Céleste fit un contrat d’alliance avec nous et nous donna le Saint Esprit, les prémices de notre héritage. Dieu ne peut pas nous donner le Saint Esprit sans avoir conclu une alliance positive avec nous, car le Saint Esprit est un paiement effectué d’avance, ce sont les arrhes de la gloire à venir. Ainsi nous comprenons que les bénédictions de Dieu répandues sur nous par Christ ne sont qu’un avant-goût de ce qu’il a en réserve pour nous. Notre Père nous donnera dans l’âge à venir toutes les richesses de sa grâce et de sa miséricorde par notre Seigneur Jésus ; dans l’ère future de gloire II continuera à répandre sur l’Eglise toutes les richesses de sa grâce et de son amour. – Eph. 2 : 7.
L’Eternel notre Dieu nous met à l’épreuve ; II ne désire pas nous désapprouver. Notre Père Céleste a un grand amour pour tous ses enfants et II a des bénédictions sans nombre en réserve pour ceux qui Lui ont prouvé leur fidélité. Le mot amour renferme en lui-même l’idée que celui qui est aimé est aussi honoré. Nous sommes sûrement bien indignes de l’amour de Dieu, disons-nous peut-être. C’est vrai, mon frère, mais souvenons-nous que notre Seigneur Jésus dit : « Le Père lui-même vous aime » ( Jean 16 : 27 ). Les Ecritures nous parlent de l’intérêt que Dieu manifeste à l’égard de ceux qui sont devenus ses enfants ; il nous dit que l’Eglise lui est aussi chère que la prunelle de son œil ( Zach. 2:8). Quel amour profond est manifesté dans ces paroles ! Quels tendres soins II prend de ses enfants ! Toutes choses permises par le Seigneur concourent au bien des membres de cette classe ; elles les préparent pour le Royaume, afin qu’ils soient des membres de la famille divine et qu’ils glorifient Dieu.
« Le prix de l’appel céleste »
Selon la Bible, à l’origine, notre Père Céleste seul possédait la nature divine, trésor précieux, avec ses caractéristiques : l’immortalité et l’incorruptibilité. Dieu a donné la nature divine à Son Fils Unique Engendré, lorsqu’il l’a ressuscité d’entre les morts, II Lui a donné la nature qu’il possédait, la vie inhérente, et par le moyen du Fils, Dieu a offert la même nature aux humains qui feront partie de la classe de l’Epouse ; ils peuvent donc avoir part à la gloire de notre Seigneur qui restera toujours le Chef de son Eglise ( Jean 5 : 26 ; 1 Tim. 6 : 16 ; 2 Pierre 1:4). Eux seuls, posséderont l’immortalité, selon la Parole de Dieu. Le Père Céleste, le Fils et « l’Epouse, la femme de l’Agneau » seuls, posséderont la nature divine qui ne sera plus offerte à aucune autre créature.
II y aura d’autres êtres de nature spirituelle, les chérubins, les séraphins, les enfants de Dieu qui feront partie de « la grande multitude » et aussi les anges d’un rang inférieur.
Nous ne savons pas de quelle magnificence seront revêtus certains de ces êtres, ce que nous savons, c’est qu’aucun d’entre eux ne possédera la puissance et la grandeur de ceux qui seront parvenus à la nature divine. Pour compléter ce tableau, nous mentionnerons encore les humains rétablis à la perfection d’Eden ; ils seront de peu inférieur aux anges. Ps. 8 : 5 ; Hébreux 2 :6-9.
Nous avons une glorieuse perspective devant nous. Ceux qui posséderont la nature divine régneront sur tous les autres êtres ; leur gloire sera « infiniment excellente ». Le Père nous aime et désire que nous parvenions à cette gloire ; si nous ne l’obtenons pas, ce ne sera pas parce qu’il sera infidèle. « Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera » ( 1 Thés. 5 : 24 ). Nous sommes entièrement responsables ; personne ne sera responsable pour nous ; chacun répondra pour lui-même. Nous n’entrerons pas dans le Royaume par groupes, mais chaque personne y entrera seule ; c’est une chose individuelle, personnelle ; en cela, nous avons pour exemple notre Seigneur Jésus. Chacun personnellement doit donc affermir sa vocation et son élection.
Ce n’est pas notre corps charnel qui est mis è l’épreuve
Dieu met-il à l’épreuve ma chair imparfaite pour se rendre compte si je ferai tout dans la perfection ? Dira quelqu’un. Non, Dieu sait depuis longtemps que nos œuvres ne sont pas parfaites, c’est pourquoi II ne mettra pas à l’épreuve notre corps charnel déchu ; II nous dit dans Sa Parole que toute l’humanité est imparfaite, déchue ( Romains 3 : 10, 20 ). Dieu met à l’épreuve notre esprit, notre cœur, nos sentiments, notre volonté. Quels sentiments devons-nous avoir ? Saint Paul nous dit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Phil. 2:5)
Nous dirons peut-être : « je ne possède pas le même corps que notre Seigneur possédait ». C’est vrai, mais nous pouvons avoir les mêmes sentiments, les mêmes dispositions, la même volonté que Lui lorsqu’il était sur la terre ; nous pouvons avoir la volonté d’être justes, nous pouvons aimer la vérité, nous pouvons avoir le désir d’être fidèles à notre alliance avec Dieu ; nous devons nous approcher de la perfection autant que nous en sommes capables. Dieu considère comment nous maîtrisons notre corps mortel, jusqu’à quel point nous crucifions la chair avec ses désirs. Galates 5 : 24.
C’est nous qui avons la charge de gouverner notre être maintenant. Le Seigneur dit : « je te laisse maintenant agir, gouverner ton pauvre corps ; si je vois que tu fais de ton mieux, je te donnerai, au temps marqué, un corps parfait. Si tu te montres fidèle de cœur maintenant, malgré toutes tes imperfections, je couvrirai ces imperfections par les mérites de Jésus. Si tu es fidèle dans ce corps imparfait, tu seras satisfait un jour, lorsque tu posséderas ce corps glorieux que je te donnerai ».
Ce que Dieu demande de nous est tout à fait raisonnable, chers amis ; tout ce qui concerne les plans de Dieu nous paraît raisonnable, magnifique lorsque nous ” le comprenons ; nous ne pourrions demander au Seigneur de changer quelque chose à ce qu’il a fait. Que dirions-nous si nous pouvions obtenir la gloire, l’honneur et l’immortalité sans vivre à la hauteur des promesses que nous avons faites, tandis qu’une autre personne qui n’aurait fait aucune promesse agirait mieux que nous ? Nous dirions que cette dernière personne est la meilleure et mérite la récompense. Si le Seigneur constate que nous agissons selon les promesses que nous avons faites lors de notre consécration, peu importe la faiblesse de notre corps ; le sang de Jésus-Christ couvrira toutes nos imperfections, nous serons agréables à Dieu et II nous considérera dignes de faire partie de Son Eglise.
La dignité de l’Épouse de Christ
La Bible dit : « l’Agneau … Est digne », et son Epouse sera digne aussi de posséder la gloire à venir. Oui, nous savons que Jésus en est digne, et ceux qui ont Son esprit en sont dignes également dans une certaine mesure. Nous devons posséder un certain caractère si nous voulons être approuvés de Dieu ; nous n’entrerons jamais dans le Royaume si nous n’acquérons pas le caractère que Dieu exige pour cela. Si nous avons fait tous nos efforts pour acquérir ce caractère, Dieu le considérera comme ayant une réelle valeur et la justice de Jésus fera le reste, le complétera. Si nous sommes trouvés entièrement fidèles à Dieu, II nous considérera dignes de faire partie de l’Epouse de Christ.
« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trône » a dit le Maître ( Apoc. 3 : 21 ). Si nous ne sommes pas des vainqueurs, cette place ne nous sera pas accordée. Pour obtenir cette place, ne devons-nous pas passer par des épreuves spéciales ? Ne nous est-il pas demandé d’observer le Sabbat ? Pas précisément, car notre fidélité dans cette épreuve ne démontrerait pas le développement de notre caractère. Si nous pensons que Dieu demande de nous l’observation d’un certain jour de sabbat, nous blesserions notre conscience si nous ne l’observions pas. L’observation d’un jour de sabbat plutôt qu’un autre, la manière de se vêtir ou de se couper les cheveux ne sont pas la preuve qu’on possède un caractère tel que Dieu l’exige des élus.
Quelles sont donc les conditions posées par Dieu pour être un élu ? Qu’est-ce qu’il demande premièrement ? Dieu demande premièrement que nous ayons la foi, la foi en Lui ; c’est une chose importante et indispensable. « Sans la foi, il est impossible de Lui être agréable » ( Héb 11 : 6 ). Si nous n’avons pas la foi en Dieu, nous ne ferons pas de progrès, nous resterons au point où nous en sommes. Le Seigneur a pris des dispositions merveilleuses à l’égard de ceux qui ne peuvent pas exercer leur foi, mais il ne leur adresse pas Son appel pendant cette dispensation. Il agira à leur égard dans l’âge prochain. Il exige la foi de ceux qui désirent obtenir Ses faveurs actuellement ; ceux-là seuls peuvent faire partie de l’Epouse de Christ.
L’enseignement des Ecritures est raisonnable
Il y a une grande différence entre la foi et la crédulité ; nous avons appris cela par les expériences qui ont été faites au cours de l’âge des ténèbres. Les gens qui possédaient la vraie foi étaient peu nombreux dans ce temps-là. Il ne nous est pas demandé d’avoir la foi dans des choses que personne ne peut comprendre ; une telle foi ne rentre pas dans les plans de Dieu. Les crédos ou les enseignements des hommes peuvent demander cette foi là des humains, mais ce n’est pas celle qu’exige la Parole de Dieu ; le Seigneur demande de nous une foi dans Ses paroles ! « Venez et plaidons, dit l’Eternel » ( Es. 1 : 18 ). Aujourd’hui, dans tous les pays, nous trouverons des gens qui disent : « je crois à la trinité, mais je ne peux pas la comprendre ». Il n’y a pas de mérite à croire quelque chose qu’on ne peut pas comprendre. « Je pensais que si je ne croyais pas à la trinité j’irais aux tourments éternels », dira peut-être cette même personne. Mon cher frère, la Bible ne parle pas du tout de la trinité ; la Bible est raisonnable et dit la vérité.
Voici ce que la Bible dit : « Ecoute, Israël ! l’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel – ou Jéhovah ». ( Deut. 6 : 4 ; 1 Cor. 8:6). Ayons foi en ce que la Bible dit. Croyez aux Paroles de Dieu. Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père. Croyez ce que disent les Ecritures. Nous devons croire ce que la Parole de Dieu nous dit, non ce que les hommes ont dit et qui n’est pas contenu dans la Bible. Dieu demande aussi de nous la fidélité. Nous devons nous tenir du côté de Dieu, aimer ce qu’il aime et nous opposer à .toutes les choses auxquelles Dieu s’oppose.
Dieu s’oppose à tout ce qui n’est pas honorable, II s’oppose au mal et à la fausseté. Il n’y a que deux maîtres ; nous devons nécessairement servir l’un ou l’autre. « Vous ne pouvez servir Dieu et mamon ». Nous ne pouvons servir la vérité et l’erreur. Considérons bien de quel côté nous sommes ; il y a un grand danger à être conduit dans l’erreur. Des milliers de gens aujourd’hui servent le maître qu’ils ne devraient pas servir, ils ne le serviraient certainement pas si leurs yeux étaient ouverts ( 2 Cor. 4 : 4 ). « Vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ».
Quel maître servons-nous ? Servons-nous Christ ou les organisations religieuses ? Nous devons savoir quel maître nous servons. Il n’y a qu’une seule manière d’être agréable à Dieu, c’est de Le servir fidèlement et d’utiliser ses talents pour Son service. Le Seigneur n’appelle pas ceux qui sont plus fidèles aux organisations religieuses qu’à Sa Parole. C’est en cela que Dieu nous met à l’épreuve.
Celui que Dieu accepte pour son enfant, nous devons l’accepter pour notre frère
L’Eternel votre Dieu vous met à l’épreuve. Il met à l’épreuve notre foi, notre fidélité, notre amour pour les frères. « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » ( 1 Jean 4 :20 ). Si un homme ou une femme a fait alliance avec Dieu, s’est consacré à Lui et a été engendré du Saint-Esprit, c’est une preuve pour moi de la part du Seigneur qu’Il l’a accepté. Supposons que je dise “cette personne n’est pas de mon goût ou, cette personne n’a pas le même rang que moi », serai-je fidèle à Dieu ? Si nous faisions partie d’une armée terrestre, il y aurait peut-être près de nous des soldats au côté desquels nous préférerions ne pas marcher ; mais nous dirions : « C’est un camarade, il est fidèle au gouvernement de mon pays ». Nous devons agir de la même manière dans l’armée du Seigneur ; nous combattons « le bon combat de la foi » ; tous ceux qui sont de notre côté sont nos frères, peu importe s’ils ont peu d’attrait, s’ils sont lourds et maladroits selon la chair. Le fait qu’ils appartiennent au même Roi que nous, décide de l’attitude que nous devons prendre à leur égard. Si Dieu les a acceptés pour Ses enfants, je les accepte pour mes frères ; s’il les met de côté, je les laisserai de côté aussi.
Si le Seigneur met sur mes pas une personne qu’il a acceptée, c’est pour celle-là que je dois donner ma vie. Le Seigneur nous considère avec un regard plein de tendresse et d’amour pour se rendre compte si nous accomplissons notre contrat d’alliance en toute fidélité et dans la foi, en paroles, en actes et en pensées.
En croyant du cœur, on parvient à la justice ; c’est du cœur que viennent les sources de la vie ; si notre cœur est droit, notre fidélité se manifestera par les œuvres que nous accomplirons de notre mieux en faveur des frères ; nous accomplirons aussi notre devoir à l’égard de tout le monde. Il ne suffit pas d’aimer le Seigneur en faisant des réserves dans notre cœur ; nous ne devons pas dire : « après ma femme ou mon mari, c’est le Seigneur que j’aime le mieux ». Dieu doit avoir la première place dans nos cœurs ; Dieu doit être le premier, le Seigneur Jésus le second, et toutes les autres choses viennent ensuite.
Servir Dieu est une affaire de cœur ; ce n’est pas seulement une loi; c’était peut-être une affaire de loi au commencement de notre consécration. Si je dis : « j’accepte les conditions que Dieu me pose », c’est maintenant une loi pour moi d’accomplir Sa volonté. Si je fais des progrès dans cette voie dans la communion avec Dieu, alors j’aime les principes que Dieu a établis et c’est du cœur que je sers Dieu. C’est le point le plus élevé que le chrétien puisse atteindre ; il lui est alors possible d’aimer et de servir le Seigneur de toute la force de son cœur.